3.11.15


29.10.15

tracts révolution BH




 avec Antoine Boute

révolution biohardcore au lac


  





- 24 octobre 2015 -

tracts / chambre de paille-capsule hôtel / 
cagoules et vêtement de récup / distillation expérimentale / 
atelier chasseur cueilleur de supermarché /
double veste-tente / veste-hamac-sac de couche autochauffant / 
dégustation d'orties / ...
en collaboration avec tous les révolutionnaires

7.10.15

intrusion



coller dès que ça semble nécessaire des post-it aux dessins sexuels dans les livres que l'on juge trop sérieux

29.9.15

Trip forêt (mis à l'épreuve de Lyme)














 


"Envie de propager cette expérience particulière de l'hypnose forestière 
chez les autres, l'étendre, la rendre populaire, contaminer un maximum 
de gens à cette lente révélation. Une forêt-télé-hypnotique qui instaure 
en soi un ressenti : l'évidence de ne plus pouvoir vivre ailleurs, l'évidence 
de voiloir être en forêt, y rester, passif, juste, juste là, comme des cons, 
sans rien attendre, plus de camouflage, de mascarade, on est bien comme 
il faut, on assume."










L'exposition du déménagement
double veste-tente, mode d'emploi sur chasuble, textes et film hypnotique
à la B.A.F du 24 au 27/09/15

le progrès


avec Antoine Boute
http://www.ventscontraires.net/article.cfm/15468_glande__progres.html


30.7.15




C’est un groupe de gens qui marchent en ville comme ça, ils sont genre cinq, ils marchent avec des bières, ils allaient à une soirée je crois, mais ils parlent, ils sont à fond et du coup ils oublient, ils oublient qu’ils allaient à une soirée pour faire la fête, à une fête convenue et tout, ils marchent et boivent et fument, il y en a un qui a un vélo qu’il traine à côté de lui, ils sont cinq comme ça, bien rythmés, ils parlent à fond, marchent à fond, et consomment à fond, ils sont une machine, une machine qui roule à fond, du coup c’est parti, impossible de faire autrement, le vélo roule, tout a pris sa place, son utilité, tout fonctionne, ça se sent, ça ne se dit pas, tout va rouler, du coup ils marchent pendant des plombes et arrivent dans la forêt, normal au bout d’un moment, c’est humide, c’est bien, ça fait du bien à la machine, ça ralenti, ça se calme, ça pénètre la forêt, calmement, ça chuchote, mais ça continue de parler, il y a plein de feuilles humides qui se collent à eux, ils les entrainent avec eux, elles se collent, se ramassent le long de leurs jambes et de leurs figures, elles collent d’eau, sont moites, tout est moite, la machine s’enfonce, ils raclent le sol avec leurs pieds, ils creusent le sol tout friable, tout humide, froid mais pas visqueux, ils frappent le sol, creusent une tranchée, les feuilles montent, ça créé un amas énorme qu’ils trimballent comme ça, c’est super débile quand on y pense, les roues du vélo se sont bloquées pour mieux creuser, ils sont tellement de plus en plus lourd et c’est tellement de plus en plus humide que ça devient une galerie ce truc, une machine à creuser une galerie, un tunnel complètement inutile et gratuit, mais essentiel on l’a compris, ils bousillent, ils explorent physiquement toute la flore intra terrestre, je ne l’ai pas dit mais évidement ils ne parlent plus vraiment, mais on entends encore, on entend le bruit des feuilles et de la terre, un bruit humide, ça n’a pas de sens toute cette histoire, c’est juste des gens qui vont à une fête mais qui en chemin ont oublié, ça arrive, c’est arrivé en tout cas, au final je pense qu’au bout d’un moment ils vont être crevés, puis naturellement ils vont s’endormir au bout de leur long tunnel inutile, ils vont s’endormir là, crevés, au fond d’un lac, sous un lac, ils vont dormir et se réveiller le lendemain, puis normal ils feront le chemin inverse, mais normal cette fois-ci, ils ne seront plus une machine mais juste cinq humains beaux et cool, il y a juste le vélo qui est resté sur place, c’est con.


14.7.15






travail en duo

9.7.15

expo : CARNAVAL du SANG NEUF



au maga
du 14 au 20 juin 2015









11.6.15

C O N C E R T
ce dimanche
17h
56 rue jean volders



photo : Fanny Lopez Claus